Miel, pollen, gelée royale, propolis : les produits de la ruche pour doper son immunité
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Miel, pollen, gelée royale, propolis : les produits de la ruche pour doper son immunité

Dernière mise à jour : 7 juil. 2021

Rhumes à répétition, grosse fatigue, manque de tonus... les abeilles sont d’infatigables travailleuses pour notre santé, en particulier notre système immunitaire. Miel ou propolis, pollen ou gelée royale ? Comment utiliser ces produits de la ruche dont le côté naturel rassure.

Récoltés et transformés par les abeilles (miel, pollen, propolis), ou complètement fabriqués par elles (gelée royale), les produits de la ruche sont considérés comme des aliments du point de vue de la législation européenne. Ce qui veut dire sans allégation médicale officielle même si, à la faveur de nombreuses études, leur capacité à stimuler les défenses immunitaires est prouvée.


Si vous êtes allergique aux pollens (graminées, bouleau…), asthmatique ou à tendance atopique, ou même allergique aux acariens ou aux animaux, mieux vaut vous abstenir d’utiliser des produits de la ruche. Des allergies parfois sévères sont observées. La gelée royale et la propolis sont les plus allergisantes, y compris sous forme de spray ou de dentifrice. Même le miel, parce qu’il contient souvent des pollens ou des protéines provenant des glandes salivaires des abeilles, peut l’être ! (Source : Anses, juillet 2018)


Le miel, un antiseptique naturel facile à consommer


Pourquoi il est efficace : le miel est composé d’eau, de sucres (fructose et glucose principalement), de minéraux (potassium, calcium… selon le territoire de récolte) et de protéines, acides aminés et enzymes à l’origine de son activité antibactérienne et cicatrisante sur les plaies.


À ces composés antiseptiques s’ajoutent des flavonoïdes et des caroténoïdes riches en polyphénols, aux propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. « S’il est frais (récolté depuis moins de six mois), vous y trouverez aussi une flore spécifique de l’abeille et de sa ruche, avec des bactéries bienfaisantes contre les germes cutanés ou contre l’Helicobacter pylori qui infecte l’estomac », explique le Dr Albert Becker. Enfin, son pH est acide, ce qui n’est pas propice à la multiplication des microbes opportunistes.


Le mode d’emploi : on prend tout l’hiver en soutien de l’immunité une cuillerée à soupe (15 à 20 g) de miel par jour. On choisit celui que l’on aime, car « tous les miels ont des effets superposables, affirme le Dr Claude Nonotte-Varly. La plante donne surtout son goût, son odeur. Seule différence : plus il est ambré, plus il est riche en polyphénols. »


Les précautions particulières : le miel est déconseillé aux enfants avant 1 an en raison d’un risque potentiel de botulisme. En cas de diabète, prendre la cuillerée à soupe le matin avant un effort physique.


La propolis un désinfectant naturel


La propolis provient des résines d’arbres récoltées par les abeilles pour colmater, enduire et assainir leur ruche.


Pourquoi elle est efficace : la propolis est composée à 50-55 % de résines, d’une forte proportion d’huiles essentielles (7 %), de 20 à 40 % de cire, le tout formant une glu jaune pâle.


On y trouve aussi des vitamines, des oligoéléments et de nombreux flavonoïdes.


Si la ruche n’est pas un bouillon de culture alors qu’y coexistent plus de 400 germes différents et que s’y activent des milliers d’abeilles, dans une atmosphère chaude, humide et ultra-sucrée, c’est grâce à la propolis !


Elle est efficace contre les bactéries, les champignons et les virus.

Le mode d’emploi : on opte pour les propolis brunes européennes en cas de grippe ou d’infections épuisantes, sous forme d’extraits hydroalcooliques, de poudre ou mélangée à du miel.


Pour ses effets immuno régulateurs et antiviraux, en période de grippe, prendre 3 gélules matin, midi et soir d’une propolis suffisamment pourvue en flavonoïdes (extra-forte de peuplier de Pollenergie à 200 mg dont 50 de polyphénols).

« La propolis de peuplier est également indiquée pour prévenir un déficit immunitaire profond consécutif à la mise en route d’une radiothérapie ou d’une chimiothérapie. Elle protégerait les cellules saines », ajoute le Dr Becker.

Le pollen pour réguler la flore intestinale


Quand les abeilles butinent, elles embarquent avec elles le pollen (la semence mâle des fleurs) et le portent vers la ruche en en faisant des pelotes. Lors du vol, ces pelotes sont transformées par les enzymes de l’abeille et les germes digestifs issus de son jabot, des lactobacilles spécifiques. C’est pourquoi le pollen présent sur la fleur est différent de celui parachuté dans la ruche.


Pourquoi il est efficace : c’est le produit apicole le plus riche en protéines (23,7 %). Il contient aussi des sucres (27 %), des minéraux (potassium), et des lactobacilles quand il est frais et congelé immédiatement après la récolte. « Les germes que contient le pollen frais rééquilibrent la flore et garantissent la santé des intestins, explique le Dr Becker. Au panthéon des pollens, celui de châtaigner, très antioxydant, et celui de ciste, puissant soutien du système immunitaire intestinal. »


Le mode d’emploi : prendre une cuillerée à soupe par jour de pollen frais, en cures de 5 à 6 semaines à l’automne et au printemps.

Une précaution particulière : on le préfère frais, le pollen sec étant juste une bonne source de protéines.


La gelée royale, un stimulant général

C’est le seul produit de la ruche qui n’utilise aucune matière première végétale. La gelée royale est fabriquée grâce aux seules sécrétions des jeunes abeilles nourricières pour nourrir les larves et la reine, toute sa vie durant.


C’est également le produit le plus rare, une ruche produisant seulement de 300 grammes à 1 kilogramme de gelée royale. Pourquoi elle est efficace : composée de sucres et de protéines, elle contient des acides aminés dont la lysine, la proline et l’acétylcholine. C’est une bonne source de vitamines B et de vitamine C. Bactéricide, virucide, la gelée royale fortifie l’organisme. Au niveau du système immunitaire, elle active la production de globules blancs, cellules clés de l’immunité.


Le mode d’emploi : « La dose est fonction de la situation : 0,5 à 1 g, soit une cuillerée à café, par jour en entretien en cure de 3 semaines, 5 g en une prise par jour pour soigner une infection aiguë », propose le Dr Albert Becker.

Une précaution particulière : on la conserve 6 à 8 mois, à l’abri de l’air et à 4-5 °C pour ne pas briser la chaîne du froid. Attention, elle reste totalement contre-indiquée pendant une chimiothérapie.


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